Ma plume trempée dans mes larmes
Sur une peau de bête, elle se lamente
Ses lignes indélébiles en sont témoins
Quand ils se séparaient pour mieux voir
Loin, le prince et ses jouets inséparables
Ainsi les taches étaient reparties des vieux
Séparation des pouvoirs, socle de l’éthique
Ma plume se serve d’encre sueur et sang
Mes ratures s’assombrissent de douleurs
Les orphelins lisent les pleurs de mes vers
Quand la mèche du pouvoir absolu s’allume
La toile du prince les prend dans ses mailles
Ces vieillards font écrouler des institutions
Pour un confort venant des coffre-forts
Ma plume trempée dans leur larme
Mon peuple succombe de ses blessures
Vole,emprisonnement et coup de feu les obligent
ibn ab’s