Nous nous définissons par nos soutires
Les douleurs des soudures de nos vies dures
Enfant du Sahel, orphelins du monde entier
Une morsure impitoyable du vent de la vie
Un soir du désespoir aux aguets de la misère
S’ouvre un passé sombre des cals et chaînes
Sur des larmes et sang leur caravelle tanguait
Des siècles sous le ciel de ces voiliers violeurs
Ils nous parlaient du livre , de l’omniprésence
Mais aujourd’hui le droit de l’homme s’affiche
De leurs bouches blasphématoires, une acclamation de nos maux en haleine intenable
Des mots comme démocratie, mandat, euro , amitié coronavirus
Le fouet du garant au rythme de ses murmures s’abat sur nos dos
Le Négrier négre se donne plaisir de s’éterniser au pouvoir ,
accomplit son devoir de subordonné et se console de la France Afrique
Des institutions s’écroulent en lambeau
Les veines de l’Atlantique s’ouvrent en tombeau
Clandestins ou pas tous immigrés point de respect
Nos mères se noient dans les larmes de deuils
Les flammes de l’ignorance brûlent les temples
Médiocrité et comédie étranglent nos mœurs
L’histoire du Kalahari s’assombrit vacillante de chagrins
Oh jeunes gens, le futur est à nous
Mais aujourd’hui, nous parle de notre futur
L’avenir quant à elle, cherche l’Afrique mère
Maintenant la vérité nue , se déverse l’espoir
Une ère nouvelle, le soleil de la renaissance
Souffle, va frapper aux portes des africains
Bras ouvert notre futur est à nous africains
ibn ab’s