Sur une feuille blanche ma poésie s’envole
Sous les nuages des contrées lointaines
En prose, elle arrose en douceur de paroles
les cœurs assombris qui s’éclairent lentement
Un lever de soleil se reflète sur les visages
Orphelin, opprimés et l’oppresseur s’abreuvent d’une pluie de mots
Pour leurs maux de grondements de ma plume font les éclaires révélatrices
Comme une feuille morte je me retrouve après devant ces ombres
Ces sombres pour qui j’extirpe mon sang et j’écris me crient
Ils m’indexent parce que je suis leurs malédictions
Ils me condamnent parce que je suis différent …
Parce que mon crime c’est d’avoir la fureur divine
ibn ab’s