Quand le ciel déverse ses larmes
Le tonnerre ne finit de se lamenter
Terre fraîche et mole, en chaleur
Les oiseaux semblent se saluer
De la nouvelle d’un ciel tranquille
A l’aube, calme dans sa grandeur
L’or du matin apparaît au bas bord
A la cadence de l’éruption du labour
Terre fraîche et mole, en chaleur
Enfoncée d’une force irrésistible
Des bêtes avançant têtes baissées
Tirent, tirent la chaîne de la charrue
Soupirs pour soupirs elle abandonne
Percée , elle ouvre de grands sillons
Point de douleur sans récompense
Prête à loger enfin les semences
Pour les prochaines récoltes…
ibn ab’s