Quand la nuit enfonce ses racines
Tard , auprès des avirons du matin
Tous les soirs, vers minuit environ
Les branches se plaignent du vent
Qui expose leurs vulgaires nudités
Rythmé d’un bruit calme et monotone
Une douceur envahissant tous les sens
Tel un encens hypnotisant d’une prise
La brume, et enveloppe nos rêves
Quand Morphée finit par empoisonner
Tous les corps de son sacré élixir
Le soleil même s’enivrerait bien
Et jour pour lui serait encore nuit
Comme des vagues, il s’envolerait
Dans les océans de nos rêves ..
ibn ab’s