Rien ne retient et ne peut retenir les larmes
Face à une forte souffrance encore à tenir
Le glaive de l’injustice reflète l’impartialité
Mais les sentences, elles pleurent la justice
De simples paroles que ces anges en robe
de l’ombre dévêtissent de gros et grands
livres, aux pages blanches écrites en noir
Aux nom des murmures du garant dit lois
Des perruques pour mieux cacher les têtes
Certes cherchent ils de vêtir enfin la vérité
Tout s’y passe vite et sans issues pour nous
Notre seule infraction c’est de naître pauvre
Pas de preuve ni voie de recours à la cours
Encore moins de présomptions d’innocence
Mais le cachot nous suggère une autre vie
Des cœurs germent de nouvelles bourgeons
Elles font de nous ce que nous avions pas été
Demain fera et montera nos nouveaux visages
Car survivre dans une jungle impose ses règles
Alors tout le monde doit être fort ou disparaître
Oh Père cette chambre mal éclairée m’a pris tout
Par ses tortures et ses douleurs qu’elle m’y inflige
ibn ab’s