« Maman me disait que l’avenir appartenait aux lèves tôt en Afrique »
Aujourd’hui rien n’a changé mais tout est devenu différent, si différent que les repères même se perdent à leur tour.
Jadis, l’Afrique de l’africain ne comptait que sur ses pauvres doigts et tenait fort à sa croyance.
Ainsi la société africaine était très bien organisée et hiérarchisée aussi.
Les sages se réunissaient, au bois sacre: la place des hommes et seuls les initiés y ont droit à l’accès. Autrement dit les non initiés étaient toujours à la maison avec les femmes et absents au moment de la prise de grandes décisions.
Ils se faisaient remarquer par les tresses, leurs tenus et leurs retenus à la vie de couple parce qu’ayant pas ce droit.
En effet le pouvoir y était bien présent mais que personne ne détenait seul et il suffisait qu’il apparaissait un problème pour sentir ce pouvoir et sa force dans ses sentences.
Ils n’y avait point de justice à double vitesse entre les pauvres cultivateurs, cordonniers, pêcheurs , éleveurs, forgerons, griots… etc
Tout le monde se battait dignement au jour le jour pour sa propre survie, celle de sa famille mais aussi celle de sa contrée n’était pas en reste.
Tout se traitait à sa juste valeur, pas de mauvais foi et tout se passait dans la stricte discrétion.
Mais l’Afrique d’aujourd’hui est méconnaissable parce que malade et fait la honte du monde entier.: Coup d’état sur coup d’état , vols, mensonges, corruption, injustice, faim, paresse et la haine.
Le tiers-monde, en vérité résume cette définition nauséabondes attribuée à l’Afrique pourtant mère de toute l’humanité et aux misérables autres pays qui donnent le confort aux riches.
Vraiment pathétique, est ce une malédiction ?
Nous nous abstenons là pour ne pas avancer ce qui nous est pas sûr mais il est sûr cette Afrique et les africains souffrent.
Un vieillard disait: « un tronc d’arbre ne peut devenir crocodile à beau séjourner dans l’eau »En d’autres termes l’africain ne pourra point se développer tant qu’il n’arrêtera pas à se victimiser, faire la paix avec sa culture et à toujours vouloir de la bouillie des autres sans autant chercher à apprendre comment en faire.
Malheur à nos chefs d’Etat, ces lecteurs de Machiavel volent, mentent, emprisonnent, sacrifient, manipulent les institutions et tuent même pour s’éterniser au pouvoir.
Maintenant il reste à savoir si le peuple comprendra un jour que le seul décideur c’est bien lui.
Que Dieu nous facilite….!
ibn ab’s