Un puits, un village
Pour tout un village un puits
Seul, fidèle temoin aujourdhui
abreuvant presque tout le monde
Le matin,tout tourne dans sa ronde
Mais d’amour, je n’ai trouvé aucun
Ces coeurs sombres au désir commun
Dans leurs bouches rien de bon n’y sort
Elles ne parlent que des bêtises à tort
Pourtant elles se montrent leurs corps
Des applaudissements et éclats de rires
De petits pas de dance à ne pas en finir
Mais calomnies et mensonges sont leur fort
Mon coeur dans sa solitude crie sa faim
Cette faim chantant ma mort prochaine
Devant un trés grand océan sans fin
Qui sent un vide quand s’éteind une âme
Mes yeux sont une source dont les larmes,
Sont une onde qui coule sans guérir
Mes regrets, mes remords et mes peines
Seul desesperé, je les vois ces ombres
Chacun son tour, voire un fond sombre
Un fond aussi noir que leurs coeurs
Qui ne cessent d’haïr et de maudir
Vides de contenu, leurs vilaines têtes
C’est bien elles qui fond semblant d’aimer
Par des pleurs et cries sans se gener
Afrique mon Afrique pourquoi tant d’hypocrisies
Des loups en brebie pour teinter leurs jalousies
La haine et méchanceté les animent tant
Rien se cache quand on laisse le temps au temps
Point de vérité quand tu leur donnes de l’argent
Oh si tu n’as rien prépare toi, tu n’es jamais devant