Kalahari
Crie encore, crie
Kalahari des ténèbres
Kalahari une fierté nègre
Dévasté par ces vautours
Aux ailes de tour
Chargées d’ombres
Ces braves mains, sous les cales sombres
Laissent apparaître différents ocres
Tel des sardines
Cédant à l’atrocité des douleurs, de la soif et des mauvaises odeurs
Pour finir dans les profondeurs
Comme appâts des poissons vermines
Adieu les cris et écrits
Les petits cris de tes petits enfants rêveurs
Adieu les rires à midi
Les rires venant des bois sacrés comme honneurs
A présent que douleurs et pleurs
Qui consument les cœurs sous les charges des chaines et fouets
Dans le noir au fond, s’activent ces voiliers violeurs
Rien que sang et sueur sous les pieds
Alors crie
Crie encore, crie
Fils du kalahari plus de forces
Loin de tes écorces
Affaibli par la misère et la douleur
Que t’ont infligé ces vautours
Ces maudits qui te parlent d’homme de couleur
Ils t’ont tout pris sur leurs ailes de tour
Kalahari
Regarde, regarde la bas
Ne vois tu pas
Derrière tes grandes murailles
De l’espoir, alors lèves toi et travaille
Un jour, ils s’inclineront tous devant toi
Pour ta liberté bat toi et hausse ta voix.
la voie des sans voix!