Un soleil mourant dort à l’horizon
Loin sur les rangs chaque soir
Quand tout le monde se disperse
Gagne son foyer tout père de famille
Les mains vides, vites croisées pèsent
ses pensées et comme s’il se cherche
Les yeux ne quittent point la terre nue
Son esprit des cieux, se plaint aux anges
Parfois des murmures suivent ses larmes
Ô le grand homme, couvert de haillons
Laissant apparaître un vieux corps fatigué
De gouttes de sueurs coulant de ses pores
Tombent à tours de rôle au rythme de ses pas
Le visage triste confirme une journée mauvaise
ibn ab’s
Merci beaucoup papa